Dans la falaise il y a des prises creuses.
Ces prises sont-elles un refuge pour mes doigts?
Entre les prises il n’y a rien.
Le mouvement naît-il de cet espace?
Dans mon dos il y a le vide.
Sans la hauteur, le grimpeur existe-il ?
Dans mon esprit je fais le vide.
Mes pensées sont-elles plus pesantes que mon corps?
N’y a-t-il pas de relation entre tous ces vides ?