Le mot descension nous vient du vocabulaire technique de l’astronomie, il n’est pas pollué de notre idéologie de la croissance. Dans notre civilisation de la conquête, on retrouve cette attitude conquérante dans la croissance économique et l’espoir de richesse, l'ascension sociale et sa reconnaissance, la volonté de monter sur la plus haute marche du podium, celle de devenir une star, la recherche d’un paradis céleste imaginaire, la femme peut même devenir une conquête.

On ne reste pas au sommet d’une montagne. Il y a du vent, il fait froid, le soleil brûle. Plus haut, là où il y a encore moins d’oxygène, les montagnards ne peuvent pas dormir ni manger correctement, ils ont des hallucinations, les nuages nourrissent la tempête, le sommet est invivable, la cime est inhumaine. Le paradis n’est pas en haut, c’est un mensonge.

Plus nous cherchons avidement à grimper toujours plus haut, plus nous nous déshumanisons.

 

Nous sommes tombés sur la tête. Le sommet est en dépression.

Avec nos spectacles nous inventons des histoires de descentes positives,

car une descente n’est pas indécente quand le sommet est une voie sans issue !

 Samedi 2 septembre - Blandainville à 11h

 

 

 

Apéro | Diffusion du documentaire
« L'ESCALADE LIBÉRÉE » - 26 minutes
à la Médiathèque Intercommunale de Combray
6 Av des Gloriettes à Illiers-Combray

En présence d'Antoine Le Menestrel, ancien grimpeur de haut niveau.
Dans ce document, il nous raconte avec sincérité et sensibilité, son histoire à la falaise de Buoux et sa vision de l'escalade aujourd'hui.